David D Klein, flic ripoux au LAPD, se voit confier plusieurs affaires. La recherche d'un tueur de clochards, un cambriolage chez des trafiquants, la surveillance d'une actrice de seconde zone. Manipulé, menacé, David s'aperçoit qu'il n'est qu'un pion au milieu d'un système qu'il croyait contrôler.
Alors c'est bien ?
Comme je ne fais rien comme tout le monde j'ai décidé d'attaquer la série du Quatuor de Los Angeles par le dernier tome. En plus, c'est mon premier Ellroy. Me voila donc en face de l'un des monstres sacrés du roman policier américain...et je suis restée un peu perplexe. Ce qui m'a énormément gênée dans White Jazz, c'est le mode de narration. Nous somme en face d'un récit raconté de manière très syncopée, comme si nous lisions un carnet de note. Qu'a donc voulu faire Ellroy avec ce mode d'écriture? Voulait-il coller le plus possible au style que pourrait avoir un policier du LAPD? Je ne sais pas. Ce que je sais, en revanche, c'est que cela rend le roman très difficile à lire, à la limite du désagréable, ce qui a eu pour conséquence de me laisser à l'extérieur de l'histoire.
L'intrigue est difficile à suivre, même si Ellroy maîtrise parfaitement le rythme de son récit. La tension monte au fur et à mesure que David Klein perd pieds. Retournements de situations et trahisons s'enchaînent à une vitesse si ahurissante qu'on ne sait plus où donner de la tête. On a une sensation de trop. Trop de rebondissements, trop de personnages. Et on reste avec le sentiment qu'Ellroy a plus écrit pour lui même que pour ses lecteurs.
Pour un premier contact, c'est raté.
Titre VF : White Jazz
Titre VO : White Jazz
Auteur : James Ellroy
Genre :Policier
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